Motivation des grandes decouvertes ( conquêtes)
Outre les préoccupations des philosophes et scientifiques depuis l'Antiquité concernant la dimension de la planète d'autres considérations ont amenés les peuples surtout maritimes à vouloir explorer de plus amples territoires.
Parmi ceux-ci ,la croyance à l'existence de pays à connotations mythiques et les récits plus ou moins précis d'explorateurs ravivent la curiosité de plus en plus de gens.
Suite aux premières Croisades et à l'influence de certains philisophes, un mouvement se dessina en faveur d'un retour à une conception sphérique et une connaissance scientifique de la Terre.
Les premières universités Européennes furent créées réunnissant plusieurs connaissances dont le savoir islamique sur le plan de l'astronomie et la géographie très avancée mais occultée pour des raisons religieuses.
L'arrivée de l'imprimerie en Occident au milieu du 15e siècle accélère considérablement la diffusion des ouvrages de cosmographie et de cartographie.
A partir de l'Antiquité on peut citer les ouvrages d'Erastosthène, de Ptolémée et du grand astronome arabe Al-Farghani qui ont fait longtemps l'autorité en ces matières.
Les informations géographiques des missionnaires Franciscains et des voyages de Marco Polo ont aussi contribué à l'avancement des connaissances.
A cela ,il faut ajouter les ouvrages du Cardinal Pierre D'Ailly et du chevalier Anglais Jean de Mandeville réaffirmant les précédents écrits.
Des interrogations subsistaient encore concernant les distances et les contours des continents.
La rotondité de la terre a été le lot des astronomes Copernic et Galilée qui ont du le réaffirmer au prix d'être accusé d'hérésies.
Le plus ancien globe terestre connu est du à Martin Behaim en 1491.
Les grandes decouvertes n'auraient pas été possible parallèlement à l'élaboration de grands principes sans la mise au point d'innovations techniques tels que les instruments de mesure parmi les principales on note le gouvernail D'Etambot ( 12 s.), la boussole ( 13 s.), le portolan ( carte nautique servant essentiellement à repérer les ports et à connaître les dangers: ex. courants, bas-fonds).
Bien que la navigation fut favorisée par des innovations techniques, il en fallait plus pour motiver les grandes decouvertes.
Pour raisons économiques:
En Europe du xv siècle, les terres de culture de la canne à sucre sont toutes occupées nécessitant de trouver de nouvelles terres.
A mesure que la reconquête européenne se faisait au dépends des Maures on a pu redistribués les terres libérées mais après 1492 on y arrivait difficilement à satisfaire les colons motivant ainsi ceux-ci à traverser les océans.
Les mines d'argent de Bohème tendaient à s'épuiser, l'urgence de trouver d'autres mines se pointaient pour des raisons évidentes.
Le commerce des épices étaient sous le monopole des riches marchands de Venise, Gênes ou Florence souvent plus fortunés que plusieurs royaumes ( nombre de courtisans grandissant) d'où l'importance de chercher de nouvelles routes pour gagner l'Inde afin des les concurrencer.
Certains royaumes ont octroyé des chartes à des compagnies pour financer des projets d'exploration fort côuteux parfois voué à l'échec pour de nombreuses raisons dont les actes de piraterie commis surtout par des Français, Hollandais et Anglais ou de rentabilité.
Pour des raisons religieuses
La prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 a soulevé une grande inquiétude dans le monde et animé une profonde hostilité envers les musulmans à la fois pour des ennemis de la foi et du commerce ( notamment en Afique et en Inde).
La "Reconquista" a donné des motivations à combattre où qu'ils soient ceux qui n'étaient pas chrétiens ( impies).
Les excès de certains peuples à faire embrasser leur religion par les autochtones des territoires conquis et à l'impotation de nouvelles maladies ont conduit presqu'à leur anéantissement notamment en Amérique.
lls seront vite remplacés par une main-oeuvre qui sera soumise à l'esclavage venant principalement d'Afrique à partir du 16e siècle contribuant malgré eux à l'apport de grandes richesses aux pays conquérants finançant ainsi de plus amples decouvertes.
Il faudra attendre jusqu'au milieu du 19e siècle avant le début de l'abolition de l'esclavage.
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